Juste un petit retour rapide sur mon programme de sport,
Ce matin j'ai marché 1h40 dans Reims
J'ai aussi fait 18 longueurs de piscine (avant de déclarer forfait sur crampe...)
A ajouter à cela 20 min de muscu chaque jour.
Vendredi dernier j'avais juste pu faire 10 longueurs.
Je travaille sur une petite surprise que j'espère pouvoir finir de préparer pour aujourd'hui...
lundi 28 mars 2011
dimanche 27 mars 2011
Etat d'esprit musical n°1
Puisqu'une chanson résume parfois bien des sentiments, voici la chanson que j'ai en tête en ce moment.
Les paroles :
Fly me to the moon,
Let me play among the stars
Let me see what spring is like
On Jupiter and Mars
In other words, hold my hand....
In other words, baby kiss me
Fill my heart with song
And let me sing for evermore,
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true
In other words, I love you....
Fill my heart with song
Let me sing for evermore
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true.... !!
In other words, in other words....
I love...
You !!
Les paroles :
Fly me to the moon,
Let me play among the stars
Let me see what spring is like
On Jupiter and Mars
In other words, hold my hand....
In other words, baby kiss me
Fill my heart with song
And let me sing for evermore,
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true
In other words, I love you....
Fill my heart with song
Let me sing for evermore
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true.... !!
In other words, in other words....
I love...
You !!
L'avion
Pendant toute ma jeunesse la plupart des voyages que j'ai pu faire se sont effectués en voiture ou en train, car bien souvent nous restions en France.
La première fois que j'ai pris l'avion c'était à l'occasion d'une semaine de vacances dans l'arrière pays niçois, je ne sais pour quelle raison mon père avait décidé que pour une fois nous n'irions pas en voiture. Direction Orly, les bagages dans le coffre du taxi, pour une grande première.
Lorsque vous arrivez la première fois à l'aéroport vous êtes ébahis par la taille de tout ce qui vous entoure, la taille des bâtiments, la taille des fenêtres, la taille des avions. Votre attention est aussi attirée par les odeurs, notamment l'odeur très forte de kérosène dans laquelle baigne l'aéroport. Après avoir bataillé pour trouver la porte d'embarquement, et être entré dans l'avion, vous êtes assis à l'arrière de celui-ci, à une place du hublot qui est pourtant à ce moment votre seule porte vers l’extérieur.
L'avion démarre, l’anxiété monte, il y a beaucoup de bruit, vous ne voyez pas ce qui se passe dehors... Et là, c'est le décollage, une sorte de catapultage dans les règles de l'art qui joue autant avec votre peur qu'avec votre corps; après avoir été projeté contre votre siège le temps de l'accélération, au cours de la montée vous avez plusieurs fois l'impression de chuter dans le vide.
C'est un moment de joie car c'est une première fois, mais il est mêlé à une grande peur, la peur de mourir.
Finalement le voyage se passe bien, vous inaugurez votre premier atterrissage au passage, ou comment placer plusieurs tonnes de tôle sur une piste qui se situe entre terre et mer. Un coup de vent de trop et vous finissez avec les poissons ou sur la terrasse d'une mémé.
C'est ce que vous pensez en tout cas quand vous êtes jeune comme je l'étais à l'époque. Au final tout s'est bien passé, sinon je ne serai pas là pour témoigner.
Je n'ai repris l'avion que quelques années plus tard, pour aller à Oslo pour des vacances. Mon premier vol sur Ryanair. Cette magnifique compagnie, qui a su permettre à des milliers de pauvres et d'étudiants de prendre l'avion, est certainement l'une des plus horribles que je connaisse.
Première étape, la cohue de l'embarquement, où presque autant de personnes ont acheté un pass prioritaire qu'il y a de personnes avec un billet normal.
Ryanair c'est la guerre, surtout quand vous voyagez à deux, la suite du combat se déroule dans l'appareil, directement, car vous tentez de trouver deux places côte à côte pour pouvoir passer le temps du vol avec la personne que vous aimez.
Ceci implique généralement d'aller se placer au fond de l'appareil, entouré d'étudiants qui vont profiter du temps du vol pour manger des sandwichs au thon et des chips, mêlant ainsi l'odeur au bruit...
Et c'est sans parler du pilotage maison : on minimise les temps de roulement sur le taxiway (facturé au temps réel aux compagnies aériennes) en freinant le minimum possible en atterrissant. On imagine presque le pilote en train de mettre le clignotant sur le taxiway afin de doubler un riche avion d'Air France qui prend son temps à rouler.
Ma troisième expérience de vol a été un vol Marseille-Paris-Dublin dans le cadre d'entretien d'embauche chez Google. Paris Dublin n'étant pas une grosse connection pour Air France, je découvre les joies de l'Avro RJ-85, sorte d'avion jouet avec des sièges en cuir. Sauf que l'avion est tellement petit que lorsque vous arrivez sur l'aéroport de Dublin, connu pour ses vents qui vous repoussent aisément au dessus de l'Angleterre, vous avez un peu peur.
- Excusez-moi madame l’hôtesse, mais j'ai l'impression que le nez de l'avion pointe vers ces habitations là-bas.
- C'est tout à fait normal monsieur, nous faisons un atterrissage en crabe (Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est une petite vidéo)
- Hum, j'ai surtout l'impression que ça va finir en surimi cette histoire si je peux me permettre
- Ah mais attendez, on n'est pas encore tombé dans un trou d'air, vous devriez être content
J'étais surtout content de n'avoir mangé qu'un petit morceau de la collation proposée par l'équipage ce jour là...
Le retour sur Paris a été étonnant aussi, mon premier orage en avion. Dans ces cas là, une solution, fermez le rideau du hublot et imaginez que vous êtes dans un train. Dans certains cas le train bouge tout autant, mais vous n'avez pas peur car vous savez que vous êtes sur la terre ferme.
J'ai eu l'occasion de prendre depuis régulièrement l'avion :
- Montpellier Bordeaux (le survol du massif central dans un avion à hélice vous donnera des sensations dignes d'un triple Tonnerre de Zeus à l'envers)
- Paris Dublin (Si vous aimez le vent à l’atterrissage, celui là est fait pour vous)
- Barcelone Dublin (ou comment quitter le soleil pour aller voir la pluie)
- Paris Montréal (7h de vol pour arriver dans un pays qui parle français !)
- Dublin Venise (Venise, ville des amoureux...)
- ...
L'une des raisons qui font que j'aime voyager repose sur le fait que j'aime prendre l'avion. Ok, parfois vous flippez un peu, ok c'est toujours une perte de temps que d'aller à l’aéroport et d'attendre, mais au final, que c'est bon de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux paysages, de nouvelles villes et de nouvelles personnes...
samedi 26 mars 2011
Moments de vie
Préambule : Ceci est un post pour garçon, destiné à faire sourire C. Vais je y arriver ?
Durant mon séjour de deux ans en Irlande, j'ai rencontré l'un de mes meilleurs amis, Alexandre.
Notre amitié a commencé peu après une blague sur mes chaussettes, à peine 10 min après que j'ai commencé à travailler à côté de lui.
Nous avons été les bêtes noires du plateau commercial où nous travaillons pendant un moment, non pas que nous soyons particulièrement méchants, mais nous étions particulièrement bruyants, toujours en train de rire...
Bien sûr ce n'est pas très sérieux quand vous êtes entourés de personnes à moitié amorphes, ayant abandonné leur cerveau il y a bien longtemps, pour rentrer dans le rang que tout bon salarié doit intégrer pour progresser.
Les sujets principaux de nos rigolades étaient les irlandais, les voitures, et nos collègues de travail, qui n'avaient bien souvent pas le temps de répliquer, l'avantage du deux contre un...
A cette époque, j'avais aussi développé une petite voix avec laquelle je répondais à Alex, en plus d'être totalement bizarre, cette voix était particulièrement ennuyeuse pour certains de nos collègues.
Un des plus beaux spécimens, connu pour s'endormir devant son écran de pc régulièrement, et pour avoir un job qui aurait pû (dû) être supprimé depuis des années était venu m'en parler. Comme il était à 6 bureaux de nous, je ne pensais pas qu'il était capable de nous entendre. Comme on n'était pas très sérieux, j'ai continué ma voix, et on a commencé à se moquer un peu plus de cette personne.
Ça c'est pour le travail avec Alex, un job particulièrement chiant, ne nécessitant aucune capacité intellectuelle, et fournissant pourtant un salaire plutôt convenable...
Les week-ends ont été longtemps marqués par la visite du pays, au rythme des visites des poubelles voitures qu'Alex voulait acheter.
Un de ces week-ends nous avons fait 400 kms un samedi pour aller voir des Porsche et des Lotus, objet d’intérêt pour Alex. J'étais plutôt déprimé à l'époque, je sortais d'une rupture, et ces week-ends, malgré l'état des routes irlandaises et le mauvais temps ambiant, étaient un défouloir où l'on vivait toujours des situations ubuesques.
La base de tout voyage en Irlande où vous conduisez repose sur votre GPS et un parcours déjà clairement défini en amont. Ne vous dites jamais que les indications que vous a donné l'irlandais au téléphone sont bonnes, car pour une raison qui m'échappe encore, aucun irlandais n'est capable de vous indiquer clairement où il habite. Ils ne connaissent pas le nom des rues ou les numéros, mais uniquement le nom des pubs ou des fish and chips pas loin de chez eux.
Imaginez vous, lancé à 80 km/h, en train de chercher de loin le nom d'un pub, bien souvent écrit dans des polices gothiques entremêlées de triskell et de lyres (le logo de Guinness). Ou pire d'essayer de trouver le nom d'un fish and chips perdu entre deux magasins de fringues. Le copilote devient donc le seul sauveur du pilote, le GPS faisant bien souvent de son mieux sans y parvenir. Cela nous est même arrivé plusieurs fois d'avoir un GPS nous annonçant que nous allions arriver dans 45 min; 45 minutes plus tard nous étions encore à 45 min du point d'arrivée... En tant que wannabe geek, je vous assure que ce GPS fonctionne parfaitement partout ailleurs (Espagne, France, Royaume-Uni, Canada...).
Première visite, vous arrivez dans une sorte de petit château, l'homme vous explique rapidement qu'il vient d'une famille aisée et qu'il a lui même bien gagné sa vie. Fuck !! 5 Porsche Une vieille Pagode (Mercedes pour ceux qui ne connaissent pas) et un modèle dont je ne me souviens plus. Bref, un paradis de la voiture...
On vient pour voir un Boxter S originaire des USA (reconnaissable aux feux qui entourent la plaque d'immatriculation). La voiture semble propre, mais lorsqu'on la démarre, un bruit métallique se fait entendre, on la monte sur le pont (oui le mec à aussi 3 ponts dans son garage...). La voiture poubelle fuit au niveau de la boîte de vitesse. Hummmm j'adore voir les poubelles irlandaises c'est toujours un vrai bonheur.
La voiture n'étant pas chère et le mec nous disant qu'il doit faire venir son mécano d'Angleterre pendant une semaine pour s'occuper de toutes ses voitures (oui les gens normaux vont au garage, lui faisait venir son mécano tous frais payés pour une semaine...), on décide de parler un peu plus avec lui. 10 minutes plus tard il était en train de nous sortir les restes du précédent repas de son frigo et de nous proposer de manger avec lui.
Re-Fuck !! Moi qui n'aime pas manger de restes, et encore moins quand ce sont des crudités, je suis maintenant piégé dans sa cuisine, il m'a même servi un café !! Déjeuner suicide pour moi, mais bon, Alex à l'air de s'amuser à discuter avec le mec, je baisse la tête et j'avale mon mélange de café amer et de crudités.
Partir de cette maison est un soulagement pour moi, oui c'était cosy, oui le mec était très hospitalier, limite un peu trop, mais bon les crudités ne sont pas passés !
Deuxième voiture de la journée, une Lotus Elise S2, on doit aller vers Arklow, au sud de Dublin, sachant que la première était à Wicklow, on remonte donc normalement vers Dublin. Et là, c'est le drame, après être remonté de façon conséquente vers Arklow, on apprend que finalement la voiture n'est pas là mais plus au sud, dans une petite ville à côté. Demi-tour (ne vous fiez jamais à un irlandais !), et hop RDV donné sur le parking du Lidl de la ville. Cet endroit haut en couleurs voit défiler nombre de femmes en pyjamas (oui c est la spécialité du pays de sortir faire ses courses pas habillé...) et de grosses ayant mangé un peu trop de chips et de frites pendant des années. J'adore, je suis en train de me chercher ma prochaine femme sur le parking, quand la Lotus arrive. Sort de la voiture une petite femme, toute sèche, avec un pantalon camouflage et un corps apparemment sportif. La fille est très sympa, elle sur-vend sa voiture à Alex, pendant que je souris en voyant le lapin Playboy collé à l'arrière de la voiture. Je reste sur le parking pendant qu'Alex va faire un tour avec elle. J'en suis plutôt heureux d'ailleurs, car visiblement la fille est une furie au volant; elle dira d'ailleurs à Alex qu'elle fait du motocross en compétition et revend la voiture pour financer de l'achat de matériel.
Pendant ce temps, je m'en vais faire un tour dans le Lidl, toujours en quête de nouvelles expériences.
La voiture de la furie n'était pas en mauvaise état, mais elle était trop chère et pas négociable. Ah c'est vrai vous ne connaissez pas Alex. Alex est commercial, et adepte d'une négociation plutôt forte :
- C'est combien ?
- 13 500€
- Ah bah ça tombe bien je suis prêt à la payer 7 500€
- Euuuuh
- 7 500€ c'est pas mal, surtout que bon c'est la crise en Irlande, ça serait dommage que tu gardes la voiture sur les bras trop longtemps.
- Euuuuuuuuuuh
- Bon écoute, moi je suis pas pressé, quand tu auras vraiment envie de vendre ta poubelle tu m'appelles, voilà ma carte
- Euuuuuuuuuuuuuuuuhhhh
- Moi ça va, j'ai de l'argent et j'ai pas de gosses, mais bon pense à tes enfants, au fait que tu n'auras peut être plus de job bientôt, etc.
- Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhh
Oui, il n'y a pas que le vendeur que ça laisse perplexe la première fois. Ça m'a beaucoup fait rire la première fois, et ça me fait rire à chaque fois que j'y pense.
La dernière voiture que nous avions à voir ce jour là était une Porsche. Nous devions trouver un bike breaker (un mec qui rachète des motos épaves aux assureurs et qui revend les pièces détachées ou qui remonte des motos en entier après) au milieu de la campagne, pas loin d'Arklow.
J'avoue que pour une fois on n'a pas trop galéré à trouver où bossait le mec. On arrive chez lui, on va le saluer : Il s'appelle Merlin et il vit dans la forêt ! J'ai eu beau chercher Excalibur dans son atelier, ou ses grimoires, mais apparemment je me suis trompé de personne...
Quand vous rentrez la première fois chez un bike breaker, ce qui vous marque c'est l'état des motos qui entourent l'atelier. Ça sent la mort ces cadres tordus, on imagine forcément le sort des gens qui étaient dessus avant l'accident. Alex va faire un tour avec le mec en voiture, pendant que je m'occupe en prenant des photos des voitures américaines qui sont devant son garage.
Je ne me souviens plus quel problème avait cette voiture, mais bien sûr Alex a négocié comme un porc ! Et nous voici repartis pour Dublin, après une pause essence-Red Bull-Clopes, me voici au volant de la Golf d'Alex, en train de conduire tranquillement pour qu'il évite de mourir de peur à côté de moi.
Je n'ai pas parlé de notre visite en Irlande du Nord pour voir des voitures, c'était très comique aussi, entre le mec qui est parti du parking en dérapant moteur froid, ma réfléxion confirmé par Alex : Lui il a perdu 1000 euros dans la négociation rien qu'en quittant le parking. On a eu aussi notre visite dans un quartier pourri du Belfast (le genre de quartier que l'on peut voir dans le clip Zombie des Cranberries), un mec nous reçoit, surexcité, pour nous montrer une Lotus.
On regarde la voiture, qui est dans un état plutôt mauvais, le mec ne veut pas négocier, il se met à pleuvoir.
Le mec propose d'aller faire un tour pour montrer à Alex qu'elle roule bien. Dans ma tête je me dis que ce mec qui a tout d'un drogué/dealer lui propose d'aller faire un tour dans une voiture de sport, qui a pour seul protection en cas d'accident une ceinture de sécurité, alors qu'il se met à pleuvoir. Alex passera naturellement son tour sur cette proposition...
Ces souvenirs font partie de mes meilleurs souvenirs en Irlande, on a découvert une partie du pays, une partie des gens, on a vu des voitures plus ou mois en bon état, on a beaucoup rigolé, des moments simples au cours desquels vous vous sentez vivre, tout simplement.
PS : Si vous cherchez une voiture poubelle à acheter, n'hésitez pas à m'envoyer un message, je transmettrais à Alex...
Le Sport
Quand j'étais plus jeune, j'ai eu l'occasion de pratiquer plusieurs sports.
Tout a commencé par le vélo, mon père est passionné de cyclisme, donc bien avant d'avoir un ballon de foot, j'ai eu un vélo. Je m'en souviens encore, il était bleu, c'était un Peugeot, avec des garde-boue, un porte-bagages, une sonnette et un look de vélo hollandais. Ou de vélo de femme...
Bref, ce vélo m'a donné un peu de liberté, le moyen enfin de m'éloigner de 10 mètres de mes parents ! Une distance qui stressait ma mère !! Je ne peux pas lui en vouloir, elle a toujours fait de son mieux pour me rendre heureux. L'ingratitude de l'enfant grandissant ne l'a pas toujours récompensée.
Après avoir battu l'équilibre et enlevé les petites roues de mon vélo, j'ai eu droit de goûter à d'autres sports, par commencer le basket.
Je ne sais pas à quelle hauteur était les paniers, mais vu ma taille de l'époque, j'imagine que l'on avait droit à des paniers version minipouce ! Mon entraineur la première année était un jeune de ma ville, entre 18 et 20 ans je pense. J'adorais jouer au basket, cela permettait de combiner plusieurs choses, la course, l'adresse, le jeu en équipe. Malheureusement mon entraineur est parti au service militaire, et le nouvel entraineur a été jugé trop dur par mes parents. L'était il vraiment, je ne m'en souviens plus, par contre au bout de deux séances mes parents ont arrêté le basket pour moi... Cela fait 1 fois.
Le sport suivant que j'ai pu pratiquer été l'athlétisme. Bon ce n'est pas qu'un sport en effet, mais disons que c'était un prétexte pour courir pendant deux heures contre le temps, ou sauter le plus loin possible dans du sable. Quelques fois j'ai eu l'occasion du saut en hauteur ou à la perche, mais la majeure partie des entraînements se faisaient sur la terre ferme. Faire du sport normalement c'est pour se dépasser, vaincre ses limites, et à cet âge développer son corps.
Me voyant rentrer exténué après chaque séance du samedi après-midi, une fois encore mes parents ont décidé d'arrêter l'athlétisme pour moi... Cela fait 2 fois.
Suite à ça, et comme nous habitions à côté d'un centre équestre, mes parents ont eu la bonne idée de me proposer de faire du poney. Pourquoi du poney et pas du cheval ? Parce que les chevaux c'est trop haut, et cela faisait peur à mes parents... Chose qu'ils ne savaient pas, c'est que les poneys sont de vrais bitchs ! (un petit anglicisme ça ne fait jamais de mal...). Fort de mes trois heures de poneys et de mes 12 chutes, mes parents qui avaient juger bon de ne pas m'acheter de bombe dès le début, ont préféré me faire arrêter ce nouveau sport, de peur que je me tue. Vous avez certainement dans votre entourage une personne qui n'est jamais monté à cheval, mais qui par contre connait 10 personnes mortes ou paralysées à cause des chevaux... La mère d'Aurélie, à l'époque dans ma classe était une de celles-ci... Cela fait 3 fois.
Les années qui suivirent, je n'ai pas eu de nouvelles inscriptions dans un club. J'ai eu droit à un nouveau VTT, j'ai eu droit à un ballon de foot pour jouer avec les voisins dans la rue (Jaune fluo le ballon... Sexy !!), mais fini le sport "social" à travers un club. J'ai pu à travers l'école découvrir le handball et le badminton.
J'ai surtout continué le vélo, car ça me permettait de m'éloigner de chez moi pendant de longues minutes, alors que ma mère veillait à la fenêtre de peur que je ne revienne jamais... Ça m'a aussi permis de développer des jambes musclées, ce qui n'est pas pour déplaire à C.. Pendant très longtemps je faisais entre 20 à 30 kilomètres par semaine, notamment pendant les vacances que nous passions à Gap, les routes étant paisibles, j'étais autorisé à m'éloigner un peu plus de la maison. Cela me rapprochait aussi de mon père, qui malgré ses années de vélo, commençait à se faire distancer par moi. Je prenais un malin plaisir à l'attaquer dans les montées, tel un Richard Virenque en culotte courte, ce qui ne le faisait que rarement réagir, car il montait au train comme un Jan Ulrich français et vieux !
Le Badminton a été pendant quelques années mon sport de prédilection. J'en faisais à Reims, cela m'a permis de rencontrer mes premiers amis dans cette ville, alors que je venais d'arriver. Chaque mercredi après-midi, je jouais pendant deux à trois heures dans le gymnase de l'école. La seule fois où j'ai fait l'amour dans cette école était d'ailleurs au cours d'une de ces sessions de badminton, les vestiaires étant déserts... Bref, c'est un sport explosif, qui implique une grande concentration et de la précision, j'adorais !!
C'est aussi le seul sport que j'ai pratiqué en compétition, à travers des rencontres inter-départementales.
Ce sport m'a ouvert sur le dernier sport que j'ai vraiment aimé pratiquer : le tennis. J'ai commencé à jouer au tennis quand je suis arrivé à Montpellier, lors d'une année de stage en entreprise. La licence et l'accès aux terrains étant quasiment donnés, je me suis inscrit peu de temps après être arrivé, accompagné par deux amis de l'école. Nous jouions deux fois par semaine, parfois plus, souvent à des horaires complètement décalés.
Ainsi les dimanches après-midi à mourir sous le soleil et les soirées d'hiver à jouer dehors avec une température sous les 10 degrés ont ponctués mon année à Montpellier.
Revenant à Reims l'année qui suivit, je pratiquais le tennis entre 6 à 10 heures par semaine, toujours avec le même partenaire, qui ayant un niveau bien supérieur au mien, prenait un malin plaisir à me faire courir dans tous les sens. Cela m'a fait perdre du poids... Beaucoup de poids (ceci fera l'objet d'un post sur ce blog).
Malheureusement, la vie suivant son cours, mon ami a changé de ville, je me suis mis en couple avec une fille qui avait une broche dans le bras gauche, impliquant une douleur à chaque frappe dans la balle, du coup j'ai lentement laissé tomber le tennis, au profit ... du vélo... La boucle est bouclée me direz vous ?
Et bien non, car la raison de ce post est que je suis en train de me remettre au sport. Pour le moment ce ne sont pas des sports que j'affectionne particulièrement, mais je le fais pour une personne que j'affectionne énormément. Je suis allé à la piscine il y a deux jours, la première fois depuis au moins 10 ans que je n'y étais pas allé. Je n'ai pas coulé ! On attribuera cela à mon esprit de survie et à ma combinaison Décathlon !
Et aujourd'hui pour compléter tout cela, j'ai acheté de quoi me remuscler le haut du torse et les bras. Dieu sait que je hais pratiquer ce genre de sports idiots, mais il faut souffrir pour être beau, et je sais que c'est important pour C.. Et être plus musclé me permettra de nouvelles folies avec Elle... :) (Premier smiley du blog il me semble).
Donc voilà une boucle presque bouclée. J'espère qu'un jour je me remettrai au tennis, et que ma partenaire de jeu sera aussi ma partenaire dans la vie, afin de mêler l'amour du sport avec l'amour tout court. Et cette fois ci, personne ne sera là pour couper mon abonnement !
vendredi 25 mars 2011
Né à 3 heures du matin
Je suis Lion, apparemment ascendant Cancer. J'ai failli être Vierge toute ma vie, ce qui m'aurait pesé sur la conscience, mais heureusement, je suis le roi des animaux, fier, sauvage, conquérant, ...
C. me dirait simplement "mais oui bien sûr !" si Elle lisait cela.
Emilie Loizeau a su résumer ceci dans sa chanson "Voila Pourquoi" (le premier lien externe sur ce blog...):
"Le jour des élections
Un crapaud disait à sa guenon
Ce lion a quelques vices
Mais il a le sens de la justice
Voilà pourquoi un lion est roi des animaux.
Et voilà pourquoi chez nous c'est plutôt un blaireau."
Sur le site qui vient de me donner mon ascendant, voici ce qu'ils notent sur ma personnalité :
"Avec un tel Ascendant, votre comportement laisse apparaître qu'aux yeux des autres, vous êtes émotif, sentimental, paisible, imaginatif, sensible, fidèle, résistant, protecteur, vulnérable, généreux, romantique, tendre, poète, paternel ou maternel, rêveur, indolent, gourmand, dévoué, mais vous pouvez aussi être craintif, irréaliste, fuyant, passif, susceptible, angoissé, dépendant, entêté, lunatique, passéiste, paresseux, pesant, casanier ou hermétique."
Vaste programme me direz vous, sachant qu'il y a dans cette liste les 3/4 des mots que l'on peut utiliser quand on écrit un horoscope, qu'est ce qui est vraiment réaliste dans tout ça ?
Je fais quoi ? Je prends toutes les qualités et je dis qu'elles me correspondent exactement ?
Un des adjectifs qui me définit le mieux est Honnête. Bien que cela m'ait souvent desservi, je continue de tenter de l'être au maximum, non pas que je n'ai pas appris à mentir, bien au contraire. Cependant je me dis qu'en étant honnête on s'évite parfois bien des ennuis, même si toute vérité n'est pas toujours bonne à dire...
Ce blog n'ayant pas pour vocation a être centré sur moi-même, je vais laisser le reste de cet inventaire à la Prévert, les gens qui me connaissent sauront bien quoi penser. Si je dois me définir, je dirais que je suis humain, à la fois faillible et suffisamment sensible pour aimer.
Et si je créais moi-même mon petit inventaire d'adjectifs qui définissent C. :
- Souriante (certains diront le contraire, j'ai la chance d'apprécier régulièrement son sourire)
- Sensible
- Humaine
- Cultivée (Dieu que je me sens bête parfois quand Elle me parle d'art par exemple...)
- Attirante (Magnétique même !)
- Adorable (je trouve que cela sonne moins "niais" que gentille, je veux juste décrire sa capacité à donner d'Elle pour rendre les autres heureux)
- Douce
- Belle (bien que ce mot soit associé principalement au physique habituellement, je voudrais aussi l'associer à son âme, car c'est véritablement une belle personne)
- Féminine
- Drôle
- Honnête
- Extraordinaire (je ne connais en effet pas deux femmes comme Elle)
- Timide
- Fragile (c'est une femme dont il faut prendre soin)
- Vibrante (ce n'est peut être pas le bon mot, mais de nombreuses choses la font vibrer, lui donnent envie d'avancer et de se dépasser)
- Sportive
- Attachante (dès ses premières paroles j'ai voulu passer beaucoup de temps avec Elle)
- Efficace
- Généreuse (même si Elle est très discrète sur ce point, Elle donne beaucoup à travers ses gestes et ses mots)
- Romantique
- Gourmande (Sauf les bonbons !)
- Craintive
- Combative
- Aimante
- Maladroite (en restant à côté d'Elle, on prend parfois des coups sans les voir venir)
- Malheureuse (Ce mot est assez fort, j'en conviens, je l'écris cependant car il décrit un état qui existe depuis plusieurs années et qui rend sa vie plus compliqué)
- Electrifiante (Rien que ça !)
- Rieuse (de stress ou de honte après une de mes mauvaises blagues)
- Parisienne (à 100%)
- Insecure (et hop un anglicisme !)
- Franche (ça ne peut pas plaire à tout le monde)
- Curieuse (intellectuellement)
- Ambitieuse (je suis tellement fier d'Elle pour notamment cette qualité)
- Fière (et Elle a parfois raison de l'être)
- Moqueuse (un petit peu quand même !!)
Bien que cette liste soit incomplète, vous pouvez constater que cette C. est un mélange explosif. Il m'a explosé au visage en moins de 10 minutes la première fois où nous nous sommes parlés. Depuis chaque instant a été un moment d'ébullition et d'excitation permanente, tant j'aime sa personnalité.
Oh je sais, vous me direz qu'il n'y a pas beaucoup de défauts dans cette liste... Je vous répondrais que bien que je sois amoureux, je suis loin d'être aveugle...
Etre né à 3 heures du matin implique parfois une difficulté à dormir la nuit pour moi... Une nuit blanche de plus dans ma besace, ce qui m'a permis d'écrire un nouveau message sur ce blog...
jeudi 24 mars 2011
Le petit noeud de la robe noire
Il y a un peu moins de 24 heures, j'ai dit au revoir à cette robe noire et au petit bout de femme qu'elle habillait.
Ce ne fut pas un moment de joie, car cette femme je L'aime, plus je Lui parle et plus je L'aime.
Si je regarde uniquement l'instant présent, je suis malheureux, Elle me manque, sentir ses yeux posés sur moi serait le meilleur des remèdes.
Cependant j'ai trouvé une solution pour combattre ce manque : être heureux.
Vous êtes certainement en train de vous dire, serait-il adepte d'une méthode Coué imaginée dans un fauteuil d'avion pour se rassurer ?
Pas du tout, je suis heureux car j'ai les yeux tournés vers le futur, dans 5 semaines C. sera en France, et nous allons pouvoir passer enfin du temps ensemble, rien que tous les deux. Un environnement différent, l'envie de se découvrir, de partager de bons moments, tout simplement l'envie de Vivre intensément.
C. m'a laissé une petite carte marque-page que je lis régulièrement, Elle m'a écrit un long email qui m'attendait à mon arrivée en France, on traverse donc ensemble ce moment de tristesse commune.
Je fais la course aux idées pour faire passer plus rapidement ces 5 semaines, j'ai déjà trouvé quelques moyens de lui faire plaisir et de maintenir les liens qui nous unissent en attendant de nous revoir.
J'ai changé mon comportement ces derniers temps, grâce à Elle, elle a su m'ouvrir les yeux doucement et se positionner encore plus au coeur de ma vie.
Les épreuves que nous avons vécues ces dernières semaines y ont été pour quelque chose aussi, bien que parfois peu agréables, elles ont eu le mérite de me pousser à faire un choix : penser à moi ou penser à Elle.
C'est évidemment Elle que j'ai choisi, même si ça implique de ma part des efforts de patience, c'est sans aucun doute ce que je souhaite.
15ième déménagement donc, 7ième depuis 2008... Je m'étonne parfois de me réveiller à un endroit sans savoir où je suis...
Tant que je sais où se trouve mon coeur, j'arriverai à retrouver le Nord sans difficultés.
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